CYNORHODON, UNE PETITE BOMBE VITAMINÉE

Oui, les différents rosiers portent aussi différents cynorhodons. Il existe plus de 150 variétés de roses sauvages dont la plupart portent les fruits aromatiques. Presque tous les rosiers de chez nous portent des cynorhodons comestibles.

Oui, les rosiers sauvages sont très adaptables, même s’ils préfèrent les endroits ensoleillés. Plus l’arbuste sera baigné par les rayons du soleil, plus la floraison sera luxuriante.

Pour les sols, les rosiers sauvages ne sont guère plus exigeants, ils poussent presque dans tous les jardins. On peut planter des rosiers sauvages au printemps ou en automne dès qu’il n’y a plus de risque de gel. Pas besoin d’entretenir régulièrement ni d’apporter trop d’engrais.

On voit que les cynorhodons sont mûrs, lorsque les fruits sont totalement colorés et sont d’un rouge éclatant. Après le premier gel, ils peuvent devenir un peu mou, mais sont toujours consommables. Comme les cynorhodons peuvent se cacher dans les branches épineuses, il est recommandé de porter des gants pour la récolte.

La saveur du cynorhodon est principalement acide, avec des notes douces et fruitées.

La façon assurément la plus connue de consommer le cynorhodon est la tisane, le plus souvent préparée à partir du rosier des chiens. En général, c’est le fruit du rosier des chiens qui est le plus apprécié, car il a un goût aigre-doux intense et légèrement âpre.

Mais le cynorhodon ne permet pas uniquement de confectionner de la tisane ou de la confiture, ce fruit aigre-doux accompagne à merveille la viande, p. ex. en chutney ou en sauce.

Les cynorhodons ne sont pas toxiques. Ils sont au contraire excellents pour la santé – ce sont en quelque sorte des superfruits de chez nous. Ils sont extrêmement riches en vitamine C et contiennent aussi de la vitamine B1 et B2. Ils constituent donc un booster pour notre système immunitaire et aident à combattre la fatigue du printemps.

Une fois que le fruit a été dénoyauté et surtout débarrassé de ses poils, on peut parfaitement le manger cru. Avec modération cependant, car la forte teneur en acide peut provoquer des brûlures d’estomac ou des problèmes de digestion.

Le plus simple est d’enlever le pédoncule et les résidus de fleurs avec un couteau bien aiguisé et de couper les fruits en deux dans le sens de la longueur. Ensuite, on retire les pépins et les poils avec un couteau ou une cuillère.

Oui, une fois les poils et les pépins ôtés, on peut sécher les cynorhodons à basse température. On peut aussi congeler les fruits entiers, mais une fois décongelés, on les utilisera uniquement transformés, à cause des poils, par exemple en sirop ou en confiture.